H La terre en Nouvelle-Calédonie : pollution, appartenance et propriété intellectuelle
2010
p.91-98
A4878-QJ10
NOUVELLE CALEDONIE ; PROPRIETE FONCIERE ; PROBLEME FONCIER ; DROIT DES MINORITES ET PEUPLES AUTOCHTONES ; CANAQUE ; MINE
L’appartenance à un groupe autorise à en utiliser les biens communs et oblige à contribuer à les renouveler. En Kanaky des étrangers peuvent être incorporés à la communauté locale à condition de jouer le jeu de la gestion collective. L’hostilité aux compagnies minières n’est pas a priori mais elles ne comprennent pas que le rapport à la terre qui les intéresse concerne tous les groupes parlés dans le mythe de cette terre, ni que l’exploitation n’est possible qu’à condition de ne pas laisser de traces. La patrimonialisation du territoire par l’ONU ne restaure pas les autochtones dans leurs droits et réactive les conflits avec l’État. Lorsqu’ils donnent leurs terres, les Kanaks attendent du gouvernement et des entreprises qu’ils en fassent bon usage, qu’ils sauvegardent une terre en recréation constante, dont ils sont les garants en dernier ressort.
Numéro : n°41
Date de publication : 2010
Domaine : Questions juridiques - Droit des minorités et peuples autochtones (QJ10)
Niveau d'autorisation : Public
Localisation : Version numérique
Collation : bibliogr.
Langue : français